Pour rester en forme malgré le contexte de crise sanitaire et la fermeture des infrastructures sportives, les cours live Gymlib ont vu le jour et n’ont cessé de se diversifier ces derniers mois.

Mais qui se cache vraiment derrière cet éventail de cours live ? Quelles sont les astuces des coachs Gymlib pour rester en forme en toutes situations ? Et comment envisagent-ils le futur de leur pratique ?

Dans cette première partie, faites plus ample connaissance avec Alexander, Eugénie et Mehdi, experts bien-être, chacun dans leur discipline !

Alexander Avila, le yoga from NY

Alexander est un yogi en quête de paix, de félicité et d'équilibre. Spécialiste du Yoga Asana, il a grandi à New York avant de venir s’installer à Paris, pour notre plus grand bonheur.

Sa philosophie : “The difference between failure and success is one more time.”

  • Comment ton histoire d’amour avec le yoga a-t-elle commencée ?

Ayant grandi à New York, mes sports étaient le football, le basketball et le football américain. C'est seulement à 19 ans que le yoga est entré dans ma vie. En effet, ma copine de l'époque (ma femme aujourd’hui) m'a emmené à mon premier cours en 2010. Ce n'est que 3 ans plus tard, quand j’ai déménagé à Paris, que le yoga est devenu régulier pour moi. Cette pratique a eu un impact très important dans ma vie, incomparable avec les autres sports que j'avais pratiqué avant. C’est pour partager cette passion que j’ai voulu devenir professeur de yoga.

  • Pourquoi ce choix ?

Le yoga m'aide à garder la motivation et me permet de rester positif aussi bien dans ma vie professionnelle que dans ma vie personnelle et spirituelle. Même si j'enseigne un style de yoga qui demande beaucoup physiquement, c'est le calme et l'harmonie que je ressens à la fin qui me ramènent sur mon tapis chaque jour.

  • Quel est ton meilleur conseil pour garder la motivation en cette période de COVID-19 ?

Continuez à bouger pour rester en forme et en bonne santé ! Pratiquez avec conscience et concentrez-vous encore plus sur votre respiration, cela vous aidera dans cette période de crise sanitaire.

  • Comment envisages-tu le futur de la pratique du yoga ?

Actuellement, il n’y a pas d’autres choix que la pratique en ligne pour le yoga. Même à la maison, cela permet un retour à soi pour oublier tous les challenges que cette période nous impose. Je pense que l'on retrouvera le sport en présentiel, car ce sont deux choses différentes. La discipline pouvait être difficile à mettre en place dans le passé mais maintenant ça commence à rentrer dans les mœurs.


Eugénie Lambert, la méditation Good Mood

Après une carrière de journaliste et une formation sur la pleine conscience à l’université de Brown, Eugénie lance BLOOM, le 1er studio de Méditation Moderne en France.

Sa philosophie : “Success is not final, failure is not fatal. It is the courage to continue that counts.” Winston Churchill

  • Comment ton histoire d’amour avec la méditation a-t-elle commencée ?

Lorsque j’étais journaliste chez CNN, il m’est arrivé d’être envoyée sur des missions difficiles, notamment les attaques terroristes, dont je ne suis pas vraiment ressortie indemne. J’ai sous-estimé l’impact psychologique que ça pouvait avoir sur moi. C’est une de mes collègues qui m’a conseillé d’essayer la méditation. J’ai commencé à pratiquer régulièrement, pendant 1 mois. Même si je trouvais cela très difficile au début, j’ai rapidement vu des effets bénéfiques et les changements dans ma vie de tous les jours. Par exemple, dès que je voyais une situation de stress arriver, je pouvais en reconnaître les signes et prendre quelques secondes pour moi, pour définir ce qui était en train de se passer et ne pas réagir dans la précipitation.

  • Quel a été l’élément déclencheur pour la création de BLOOM, ton studio ?

La méditation a changé ma vie ! Ce qui m’intéressait c’est que je savais que ça marchait, les bienfaits ne sont plus à prouver. Assez rapidement, je me suis rendue compte que j’avais besoin d’un peu de discipline autour de cette pratique; de me retrouver dans un lieu dédié. D’autant plus qu’aucun lieu laïque de ce genre n’existait vraiment à Paris. On n’a pas forcément envie de méditer chez soi, quand on a un bébé, ou le bruit de la machine à laver en fond… (rires). L’idée c’était aussi d’avoir des professeurs avec qui échanger après la séance et créer du lien. Un jour, j'ai eu une prise de conscience. Ce que je faisais dans mon métier n’avait plus de sens pour moi, j’avais envie de faire du bien. C’est de là qu’est né BLOOM. J’ai tout lâché il y a un an maintenant.

  • Quel est ton meilleur conseil pour garder la motivation en cette période de COVID-19 ?

Sans surprise, mon meilleur conseil c’est de MÉDITER (rires). Je pense que là où on peut rajouter une touche de Good Mood c’est en faisant une méditation sur le thème de la gratitude. Ce que j’adore, c’est pratiquer la méditation du sourire. Une discipline qui a un vrai pouvoir positif pour garder le moral car elle réduit le stress et la tension artérielle. Même 10 à 15 minutes par jour sont bénéfiques.

  • Comment envisages-tu le futur de la pratique de la méditation ?

Je pense que le virtuel sera toujours une option dans la pratique, il existe depuis longtemps, notamment avec les applications. Ce qui est dommage avec le digital c’est qu’il n’y a pas ce suivi avec des professeurs. Pour moi, créer un lieu complétait déjà cet aspect. Le virtuel comme le présentiel, ils ont tous les deux un rôle à jouer.


Mehdi El Mabrouk, le pilates moderne

Coach diplômé, Mehdi a enseigné dans de nombreuses structures en France et en Australie. Entrepreneur dans l'âme, il travaille sur de nombreux projets et a notamment co-créé Snack, les livres d’entraînements.

Sa philosophie : “Faire bouger les gens à travers des entraînements qui leur permettront de se sentir mieux et de progresser de manière homogène.”

  • Comment ton histoire d’amour avec le sport a-t-elle commencée ?

J’ai toujours fait du sport. Quand j’étais plus jeune, il n’y avait pas grand chose qui m'intéressait mis à part ça. J’ai été à fond dans le football et j’ai essayé au maximum de me développer là dedans mais les places sont chères (rires). Je me suis dit “Pourquoi ne pas essayer de vivre de cette passion ?”. J’aime le sport alors pourquoi ne pas l’enseigner plutôt que d’être sportif professionnel. J’ai suivi différentes formations et c’est comme ça que je suis devenu coach. J’ai découvert que ce qui me plaisait le plus c’était le fait d’enseigner et d'interagir avec les personnes, pouvoir leur apporter quelque chose. Ma pratique personnelle est devenue mon métier, je me suis épanoui dans le fait de pouvoir suivre différents profils.

  • Quelle est ta spécialité et pourquoi ce choix ?

Je fais énormément de pilates. Au début, ce n’était pas quelque chose qui m'attirait, au contraire, j’étais plus attiré par la musculation. Petit à petit, j’ai commencé à m'intéresser à la préparation physique, c'est là que je me suis rendu compte que le Pilates était la base de beaucoup de choses. Mon objectif c’est de démocratiser cette pratique, de faire comprendre à des boxeurs, par exemple, que le pilates peut être intéressant par rapport à leur stabilité. Aujourd’hui dans mes cours, j’ai autant d’hommes que de femmes. C’est une discipline très large qui s’adapte à chacun. J’aimais le challenge de donner une image plus moderne à une pratique vieillissante, c’est loin d’être un sport très répandu. Rien que par mon profil, tatoué un peu partout (rires), je cassais déjà les codes. Dans ma manière d’enseigner, je n’ai pas un pilates “conventionnel”, j’essaye de toucher chacune des personnes avec qui je travaille pour les aider sur des notions différentes. Pour moi le pilates se couple avec un autre entraînement. Et depuis peu je me spécialise dans le running 😉

  • Quel est ton meilleur conseil pour garder la motivation en cette période de COVID-19 ?

Il en faut qu’un ? Parce que j’en ai beaucoup ! (rires). Je pense que c’est important de se mettre des objectifs, à court et long terme. Cela permet de se lever chaque jour pour quelque chose, de se dire “Je vais faire du sport dans un but précis”. Si on fait du sport sans réelles attentes, c’est compliqué de garder cette motivation et d’être régulier. Rien que pour lutter contre sa propre sédentarité, bouger un peu chaque jour permet de prendre du temps pour soi et de se changer les idées. Se créer des petits défis aussi, pourquoi pas à plusieurs.

  • Comment envisages-tu le futur de la pratique sportive ?

Cette période de pandémie marque un gros tournant. Mais malgré tout, cette situation a permis à la plupart des gens de se mettre ou de se remettre au sport. Ces changements vont pouvoir répondre à des attentes différentes. Par exemple, la personne timide qui n’osait pas passer la porte d’une salle de sport, se disant “Ce n’est pas fait pour moi, je n’ai pas le niveau”, va pouvoir y aller progressivement et découvrir la discipline en amont. Cela ouvre de nouvelles perspectives à différents profils. Je pense que les cours live vont rester, et que le coaching privé va se développer ! Avec une ouverture au sport qui sera plus importante qu’avant.


Vous en savez maintenant un peu plus sur nos 3 coachs bien-être, leur vision du sport et leurs astuces pour garder la forme envers et contre tout. On espère que cela vous a inspiré et que vous suivrez leurs conseils !

La première partie de notre article vous a plu ? La deuxième vous inspirera certainement tout autant ! Découvrez les coachs Gymlib pour une routine explosive en cliquant ici.