En septembre 2017, Emmanuel Macron et Muriel Pénicaud décidaient de faire de Paris la capitale mondiale du bien-être au travail en s’appuyant sur l'écosystème start-up. Aujourd’hui, le rapport de la Députée de La République en marche (LREM) Charlotte Lecocq, intitulé « Santé au travail : vers un système simplifié pour une prévention renforcée », élargit la réflexion sur les conditions de travail en posant les bases d’un nouveau système de prévention des risques professionnels. Guichet unique pour les entreprises, la bannière « France Santé Travail » promet d’être plus efficace, plus lisible et plus en phase avec les nouveaux enjeux actuels du travail.

Dans ce contexte, Gymlib a plus que jamais un rôle à jouer et une mission à remplir.

Un esprit sain dans une entreprise saine

Ce projet d’envergure politique révèle un vrai changement de paradigme : la reconnaissance de la santé au travail comme composante essentielle de la santé de l’entreprise.

Et pour cause, les RPS (risques psychosociaux), notamment le stress* coûteraient entre 0,8 et 1,6 milliards d'euros par an, quant aux TMS (troubles musculo-squelettiques, « leur coût atteint 1 milliard d’euros chaque année » selon Bruno Duval (Harmonie Mutuelle pour le Parisien, 2017). Quant au mal-être au travail, il s'élèverait à 12 600 euros par an et par salarié** (consulter notre infographie sur les coûts de la santé au travail).

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Mieux vaut prévenir que guérir

En tant qu’acteur du bien-être et de la santé au travail, nous partageons deux axes de réflexion majeurs mis en lumière au travers des 16 recommandations du rapport.

Aujourd’hui, l’enjeu principal est de faire émerger une nouvelle culture de la prévention de la santé au travail : il s’agit de sortir de l’approche « sanction » pour aller vers une démarche de prise en charge plus positive, individuelle et durable.

Ce changement ne peut se faire sans la mise à disposition d’une offre accessible, innovante et pluridisciplinaire capable d’adresser les nouveaux enjeux de santé liés au travail : RPS, TMS, burn-out, allongement de la vie au travail, stress... 3,2 millions de salariés actifs, soit 15 % de la population active***, présenteraient un risque élevé de burn-out.

Nous avons la conviction que le foisonnement d’innovations autour du bien-être et de la santé participent activement à ce tournant en apportant à la fois des méthodologies novatrices et des solutions simplifiées.

Plan d’actions QVT, ateliers sur la santé, le bien-être, l’alimentation, l’hygiène, formations, activités sportives, conférences, diagnostics, évaluation régulière des risques sont autant d'exemples à suivre.

Un pour tous, tous pour un

Au-delà de ces moyens, pour qu’une nouvelle approche de la santé au travail s’installe durablement dans la culture d’entreprise, il faut créer une synergie durable entre le collectif et l’individuel.

La Direction doit donner une impulsion globale pour promouvoir la santé au travail en s’appuyant sur un cadre et des moyens. Au quotidien, son déploiement opérationnel doit être porté par les RH et les managers, entre autres. N’oublions pas que le fait d’avoir de bonnes conditions de travail est un des piliers de « l’expérience collaborateur ».

Les salariés, individuellement, doivent également s’approprier la gestion de leur propre santé au travail. Il faut à la fois donner envie et responsabiliser pour initier ce changement individuel.

Bouger plus pour gagner plus

Cette acculturation ne peut se faire sans proposer des solutions attractives et innovantes… mais aussi économiquement efficaces. L’introduction du sport au travail - salles de sport internes, échauffement avant la prise de poste, mise à disposition d’une carte d’accès multi-salles, cours sur le lieu de travail - a déjà fait ses preuves.

De récentes études ont montré que si un employé pratique une activité sportive régulière, l’entreprise économisera entre 6 et 9% sur les frais de santé annuels de cette personne****.

On observe également que les entreprises faisant la promotion et incitant à la pratique sportive expérimentent une baisse du taux d’absentéisme de 30 à 40%*****.

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Bien sûr, la prévention ne peut se réduire à une solution unique car c’est une démarche sur-mesure et contextuelle. Acteur de l’écosystème start-up au service du bien-être depuis 2014, à notre échelle, nous sommes fiers de participer à cette démarche politique, économique et sociale qui place, enfin, l’humain au centre des attentions.

A lire aussi : Semaine de la QVT & du sport : je fais quoi pour mes salariés ?

livre blanc sport en entreprise santé

Sources

* Selon l'INRS

** Étude de Mozart Consulting et du groupe Apicil

*** Selon une étude du cabinet Technologia, agréée par la rue de Grenelle, 3,2 millions de salariés actifs soit 15 % de la population active présenteraient un risque élevé de burn-out.

**** Cabinet Goodwill management pour le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) et le MEDEF, 2015

***** Etude britannique reprise par Sport carrière dans l'article «Le sport pour stimuler la performance en entreprise », 13 septembre 2017