Et si les entreprises réussissaient à éradiquer le fléau des maladies professionnelles ? Elles en sont la cause, pourquoi ne pas en être la solution ? Dans cette relation qu’ont noué les entreprises et salariés, les organisations se retrouvent elles aussi touchées. Si certains dirigeants peinent à se souvenir que la santé des salariés impacte en premier plan la productivité de l’entreprise et par conséquent sa compétitivité, les coûts engendrés pour corriger cet effet peuvent atteindre des sommets.
Finalement, la santé des salariés, premier enjeu financier d’une entreprise ?
Santé et performance, une relation fusionnelle
Dirigeants et salariés sont unanimes pour affirmer que la productivité d’une entreprise est due à la santé de ses salariés. Les employés heureux font des entreprises rentables.
Quand la santé impacte celle de l’entreprise
Burnout, stress, obésité… L’investissement des entreprises pour prévenir des maladies professionnelles permettrait d’économiser des coûts supplémentaires pouvant s’élever à plusieurs milliards d’euros.
La sédentarité, fléau des temps modernes
Avec le développement de la sédentarité, la santé des salariés est plus que jamais une problématique dans l’ère du temps. Malgré les recommandations de l’OMS, la prévention et les actions peinent à se mettre en place, notamment du côté des entreprises où les femmes sont les plus touchées.
Coupable pour certains, victime pour d’autres. Un point de vue qui diffère, mais un constat qui se partage : la santé des salariés est étroitement liée à la santé des entreprises. La machine est désormais lancée et la prise de conscience du côté des dirigeants est en marche.
Les organisations l’assimilent peu à peu, le bien-être est désormais un facteur d’efficacité au travail. Si l’état physique et mental des collaborateurs est avant tout un enjeu sociétal, il est également devenu un défi financier pour les entreprises.
Certaines tentent aujourd’hui d’avoir la mainmise sur les salariés, à l’image de Casper, startup implantée aux Etats-Unis où les employés sont rémunérés en échange de données justifiant un bon sommeil et une bonne pratique sportive. Si la santé des salariés devient un nouveau KPI pour l’entreprise, jusqu’où s’immisceront-elles dans la vie des salariés ? Quelle sera la limite à ne pas franchir face à leur désir de productivité ?